capteurs LoRa se trouvant en limite de portée de la gateway à cause de murs faisant masque. l'amplificteur permet de palier à ce probleme

LoRaWan introduit le relais de signal

La version 4 des fonctionnalités de LoRa Basics™ Modem vient d’être annoncée, et elle introduit une caractéristique remarquable : le relais de signal. Ce nouvel ajout permet aux utilisateurs de déployer facilement des nœuds relais dans leur réseau, agissant comme des extensions pour renforcer la connectivité. Les relais de signaux ont la capacité d’améliorer la portée des passerelles existantes des projets LoRaWAN , ce qui s’avère particulièrement utile dans des endroits éloignés ou des zones présentant une faible force du signal, souvent dus à des distances étendues ou des circonstances spécifiques.

Comment mettre en place un relais de signal ?

Pour mettre en place un relais de signal LoRaWAN, les utilisateurs doivent effectuer quelques étapes essentielles. Tout d’abord, ils doivent mettre à jour leur serveur de réseau LoRa (LNS) vers la dernière version qui prend en charge les relais de signaux. Ensuite, ils peuvent mettre à jour des nœuds LoRa existants pour les rendre compatibles avec la fonction de relais, ou ajouter un nouveau dispositif dédié au réseau LoRa. Cependant, il est à noter que l’utilisation de dispositifs existants en tant qu’ampli peut entraîner une augmentation de la consommation de la batterie, sauf si des batteries plus grandes et/ou des panneaux solaires sont déjà en place. Le fonctionnement des relais de signaux est relativement simple : ils reçoivent des messages des capteurs/actionneurs, les retransmettent à une gateway et vice versa. Cette capacité permet aux devices de communiquer avec la gateway, même s’ils se trouvent en dehors de la portée directe de cette dernière. De plus, les relais de signaux peuvent être utilisés pour relier plusieurs passerelles, créant ainsi un réseau plus vaste et plus robuste.

Les avantages de l’utilisation des relais de signaux LoRaWAN sont nombreux. Les réseaux LoRaWAN offrent déjà une excellente portée et une pénétration élevée, mais il existe des situations où les dispositifs se trouvent hors de portée ou en dehors de la zone de signal optimal (effet faraday d’un coffret electrique, un capteur consommation d’eau trop bas dans le sous sol, etc). Dans ces cas, les relais de signaux LoRaWAN sont une solution pour étendre la couverture du réseau. Ces relais sont alimentés par batterie, faciles à déployer et n’exigent pas de backhaul supplémentaire, ce qui les rend économiquement avantageux par rapport à l’ajout de passerelles supplémentaires. Ils trouvent leur utilité dans divers scénarios, tels que les Smart Territories, l’Internet industriel des objets (IIoT), l’agriculture, les services publics, et bien d’autres.

capteurs LoRa se trouvant en limite de portée de la gateway à cause de murs faisant masque. l'amplificteur permet de palier à ce probleme
schema de principe de relais de signal, source semtech

Dans un contexte de Smart Territoire ou Smart Building, les relais de signaux sont utiles pour augmenter la portée des capteurs situés derrière des murs épais ou d’autres matériaux qui atténuent le signal. En plaçant un relais de signal à proximité du capteur, le signal peut être relayé vers la gateway, même dans des zones difficiles d’accès.

Un exemple concret est celui des services publics, où les relais de signaux peuvent être utilisés pour étendre la couverture des compteurs mesurant la consommation de gaz ou d’eau. La plupart de ces compteurs sont généralement situés à portée d’une passerelle LoRaWAN, mais il peut y avoir des dispositifs en périphérie du réseau qui ne bénéficient pas d’une couverture adéquate. En ajoutant un relais de signal à la périphérie, les services publics peuvent étendre efficacement la couverture de leur réseau sans nécessiter une autre passerelle.

Des avantages mais aussi des limites au relais de signal

Il est important de noter que les relais de signaux LoRaWAN sont limités à 16 dispositifs qui peuvent envoyer des messages via eux, et ils ne remplacent pas les passerelles. Cependant, ils constituent une option économique pour étendre la couverture d’un réseau LoRaWAN. En somme, la fonction de relais de signal est un ajout remarquable qui promet d’améliorer considérablement la portée, la couverture et la fiabilité des réseaux LoRaWAN. Elle offre aux utilisateurs une plus grande flexibilité dans leurs architectures de réseau, tout en réduisant les coûts d’installation et en améliorant la portée et la fiabilité du réseau. Les relais de signaux sont appelés à avoir un impact durable sur la conception et le déploiement des réseaux LoRaWAN pour les années à venir, ouvrant de nouvelles perspectives passionnantes pour les utilisateurs de cette technologie.

Pour conclure

Attention ! Si le LoRa est très bien adapté au Smart Building, il ne s’agit pas comme pour le zigbee ou z-wave d’un réseau mesh. Le relais de signal n’est donc pas un répeteur mais bien un prologateur de signal.

Merci à Laurent Vittally de Dataprint pour ses précieux conseils.

Quelle est la différence entre GTB et GTC ?

Quelles sont les distinctions entre la GTB et la GTC ? Dans un contexte de transition énergétique, la gestion efficace des équipements techniques par les entreprises est d’une importance cruciale. Dans cette optique, la capacité à mesurer, optimiser et réduire les consommations énergétiques et les coûts est essentielle. Les concepts de Gestion Technique des Bâtiments (GTB) et de Gestion Technique Centralisée (GTC) répondent à ces besoins, mais quels sont leurs différences fondamentales ? Nous vous apportons des éclaircissements.

Qu’est-ce que la GTB ou Gestion Technique des Bâtiments (Building Management System en anglais) ?

La GTB, ou Gestion Technique des Bâtiments, est un système qui englobe la GTC avec une portée élargie. Elle supervise, optimise l’activité d’un site et contrôle l’ensemble des équipements installés, y compris l’éclairage, la ventilation, la climatisation, l’air comprimé, la production frigorifique, et bien d’autres.

Qu’est-ce que la GTC ou Gestion Technique Centralisée (Centralized Technical Management en anglais) ?

La Gestion Technique Centralisée (GTC) assure la gestion à distance d’une installation technique et la collecte d’informations, telles que les alarmes, les mesures, les états de fonctionnement, les paramètres, etc. Plus précisément, elle permet la télégestion d’un système intégré dans un environnement technique complexe, qui nécessite généralement une présence humaine. L’installation d’une GTC permet aux exploitants de :

Mesurer et surveiller les grandeurs physiques. Commander les actionneurs à travers des automates. Transmettre des données telles que mesures, états, alarmes, etc. Analyser et traiter les données sous forme de graphiques. Fournir des informations en temps réel grâce à un reporting dynamique. Réaliser des économies d’énergie. Assurer le maintien des rendements et la gestion de l’usure grâce à des permutations automatiques. Gérer l’intermittence, par exemple en réduisant les systèmes la nuit ou en les maintenant hors gel. Optimiser les tarifs d’énergie. Permettre un contrôle à distance pour éviter les déplacements.

Quels sont les avantages et les utilisations d’une GTB ?

La GTB offre une gestion plus efficiente de l’énergie dans un bâtiment. Par exemple, elle peut être synchronisée avec un système de contrôle d’accès et de chauffage, de manière à ce que lorsque des capteurs détectent la présence d’une personne, le système de régulation de la température s’active automatiquement.

La GTB assure un fonctionnement continu et fiable des équipements, tout en permettant une surveillance constante, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Grâce à des capteurs, il est possible d’identifier et de résoudre rapidement et efficacement les problèmes.

L’installation d’une GTB peut améliorer le confort des gestionnaires et des occupants tout en optimisant l’environnement intérieur. Par exemple, chaque bureau pourrait être doté d’une régulation individuelle, permettant aux occupants de contrôler la température de leur espace de travail.

Enfin, la GTB permet de minimiser les déplacements et d’intervenir à distance rapidement, ce qui entraîne également une réduction des coûts d’exploitation.

Smartome est spécialiste de la GTB et peut vous aider de la conception à la réalisation de votre système. n’hésitez pas à nous consulter pour de plus amples informations !

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Éco Énergie Tertiaire :

Un engagement envers une utilisation plus sobre de l’énergie

La loi Élan impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments destinés à un usage tertiaire pour lutter contre le changement climatique. Pour atteindre cet objectif, diverses mesures sont mises en œuvre, notamment la rénovation énergétique des bâtiments, l’amélioration de la qualité des équipements, et la promotion de comportements économes en énergie par les utilisateurs. En résultent des économies d’énergie, un meilleur confort, ainsi qu’une image positive.

Réduire la consommation d’énergie de 60 % d’ici 2050

Éco Énergie Tertiaire est une obligation réglementaire qui engage les acteurs du secteur tertiaire à adopter une approche plus sobre en matière d’énergie. Instituée par le décret tertiaire du 23 juillet 2019, cette réglementation prévoit une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments destinés à un usage tertiaire. Les objectifs de réduction de la consommation d’énergie finale pour l’ensemble du parc tertiaire, fixés par la loi*, sont d’au moins 40 % d’ici 2030, 50 % d’ici 2040, et 60 % d’ici 2050, par rapport à 2010. À partir de 2022, cette obligation concerne tous les propriétaires et exploitants d’établissements tertiaires (qu’ils appartiennent au secteur public ou privé) situés dans des bâtiments ou parties de bâtiments dont la surface totale des activités tertiaires excède 1 000 m².

Concilier économies d’énergie et confort des occupants

Il existe diverses actions pouvant être mises en œuvre pour réduire la consommation d’énergie d’un bâtiment. Ces mesures ne nécessitent pas nécessairement d’investissements importants, mais elles contribuent toutes à réduire la facture énergétique et à améliorer le confort des utilisateurs. Cela inclut l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment, l’installation d’équipements performants tels que le chauffage, l’eau chaude et l’éclairage, l’optimisation de l’exploitation des équipements, l’adaptation des locaux pour une utilisation économe en énergie, ainsi que l’encouragement des occupants à adopter des comportements écoresponsables.

Afficher les résultats obtenus

La nouvelle réglementation tertiaire exige des parties concernées qu’elles déclarent annuellement leur consommation d’énergie, ce qui met en avant l’importance de valoriser le patrimoine énergétique de l’établissement (indiqué par le symbole de la feuille, attribué chaque année à l’établissement tertiaire). De plus, elle implique un enjeu de réputation et d’image pour les entreprises, car un système de « Nom et Honte » (Name & Shame) est également mis en place en cas de défaillance.