Pédagogie rapide de la Smart City / Smart Territory

On parle énormément des Smart City actuellement. En fin de journal télévisé, dans les blogs, toujours pour faire un peu rêver, ou un peu sensation. Avec #Blockchain et #IntelligenceArtificielle, c’est devenu le gimmick à la mode. Mettez en une pincée dans dans vos powerpoint et c’est le jackpot assuré ;-).

Mais qu’en est il réellement et surtout à qui ces Smart City se destinent elles ?

Pour répondre (très) rapidement à la deuxième question, clairement aux villes de plus de 30 000 habitants. Et les autres alors ? Chez Smartome, nous préférons les appeler les Smart Territoires. Il n’y a pas besoin de gérer les transports (bouchons, horaires de bus, tram…), îlots de chaleurs ou autres problèmes des grosses agglomérations. Pourtant, ces collectivités ont un réel intérêt à connecter leur patrimoine et leurs infrastructures. Voir comment ils se comportent et fournir parallèlement du service à leurs habitants.

Et nous, intégrateurs, sommes dans un dialogue de sourds entre des industriels qui disent, à raison, que la technologie est mâture, et des clients qui ne savent pas du tout à quoi elle sert!

Nous sommes intégrateurs en Smart Building et Smart City/Smart Territory et fournissons des solutions d’AMO ou d’intégration de la conception à la réalisation. Nous pouvons comparer les deux domaines. Si, le bâtiment intelligent est bien parti sur sa lancée, force est de constater que ça n’est pas encore cela pour les Smart Territoires. Cela pour une raison principale : les acteurs ne se rencontrent pas ou peu. Et nous, intégrateurs, sommes dans un dialogue de sourds, entre des industriels qui disent, à raison, que la technologie est mâture, et des clients qui ne savent pas du tout à quoi elle sert!

un réseau privé, parce que la donnée est le pétrole du 21e siècle et que nous avons du mal à voir les données des citoyens partir dans un quelconque cloud.

Il existe deux types de réseaux pour ces Smart Territories.

  1. Ceux qui sont vendus soit disant « plug’n’play », du type, « on a couvert la France et ça fonctionne parfaitement, même du 4e sous sol ». On appelle cela un réseau opéré. Alors partez du principe que ce sont des données constructeurs/vendeurs et que dans la réalité des faits, la carte de réseau est loin d’être respectée dans les conditions réelles. Il suffit de se déplacer avec un capteur de réseau pour s’en rendre compte. Les données sont remontées sur un cloud et dans le cas d’entreprises qui disposent d’agences réparties sur le territoire, c’est la solution la plus économique.
  2. Ceux qui sont sur un réseau dit « privé ». C’est le réseau que nous préconisons pour des territoires centralisés (des villes, des communes, un siège). Pourquoi ? Parce que la donnée est le pétrole du 21e siècle (certainement du prochain aussi) et que nous avons du mal à voir les données des citoyens partir dans un quelconque cloud. Les données publiques doivent rester dans le domaine privé, public ^_^. Vous me suivez ? Enfin, autre raison et pas des moindres, les collectivités ont plus de facilité à investir qu’entretenir et ce faisant, réduisent les frais de fonctionnement, ce qui n’est pas du tout le cas de la solution opérée.

et si le premier type, l’opéré, demande relativement peu de compétences, il en va autrement du deuxième. Mais, si vous êtes attentifs, cela ne répond toujours pas à la question : qu’est ce que je peux faire avec, comment ça fonctionne …

C’est pour ces raisons que nous avons décidé de créer le premier démonstrateur de la Région Centre Val de Loire sur le territoire de Ballan-Miré : le BALLAN SMART LAB

A quoi, à qui va-t-il servir ? Que pourra-t-on y voir ? A qui sera-t-il ouvert, etc ? Stay tuned, on vous en parle dans l’article suivant, avec son lancement officiel.

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