COVID19 : pourquoi le suivi de CO2 est le meilleur indicateur concernant le suivi du COVID dans les salles de classes et les bureaux ?

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source pixabay

Ça y est ! Nous sommes en phase de déconfinement. Jusque quand ? Tout dépendra, selon le gouvernement, de notre capacité à bien respecter les gestes barrières. Seulement ? Et bien non en fait !

En effet, l’une des difficultés de ce nouveau virus est que la science avance sa vitesse. Propose, parfois recule, puis arbitre. Souvenez-vous, les scientifiques proposaient au début de la pandémie de se laver les mains toutes les heures avec du gel hydro alcoolique. Pendant un an, on nous a expliqué que la distance de deux mètres entre chaque personne suffisait à nous empecher de nous contaminer les uns les autres. Un an après, les recherches démontrent désormais que la voie la plus contaminante ne sont pas les surfaces touchées (même s’il convient de toujours faire attention), mais que les micro gouttelettes, invisibles à l’œil nu, tellement légères qu’elles flottent dans l’air sous forme d’aérosols naturels, risquent d’être le nouveau combat à mener. Même l’OMS, dont nous avons appris à connaitre l’extrême frilosité, se rend à ces conclusions (premier paragraphe en français)

La distance n’est utile que pour les plus gros postillons. Les aérosols, eux, circulent dans l’air.

La communication gouvernementale, qui vise à trouver une voie médiane économie/santé, vient de décider de rouvrir certaines activités dont des lieux clos. Ceux-ci devront se faire à distance d’un siège ou deux. Cependant, les études dont je viens de vous parler sont en complète opposition avec cette décision. La distance n’est utile que pour les plus gros postillons. Les aérosols, eux, circulent dans l’air. Bon ! Après tout, même si ce n’est pas agréable, on peut encore se retenir d’aller dans les musées, les salles de cinémas, de théâtres. Mais qu’en est il des lieux de rassemblements obligatoires : les salles de classes, les open-spaces, etc ?

Les membres du Haut Conseil de la Santé Publique semble pourtant s’orienter vers deux solutions.

  • La première, empirique, demande a ouvrir 5mn/heure les fenêtres. Oui mais quand ? Au milieu de l’heure ? A chaque fin de cours ?
  • La deuxième, bien plus scientifique, consiste installer un capteur de CO2 comme l’indique cet article du Monde et à aérer lorsqu’il l’indique. C’est la solution que nous préconisons car plus économique.
  • Enfin, une que nous aimons pratiquer chez Smartome car au cœur de notre métier ! Installer ces mêmes capteurs et les mettre en relation avec la VMC/CTA des bâtiments. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’intérêt à extraire de la chaleur pour rien en hiver et de la fraicheur en été. Parce qu’avoir une demi classe n’a pas la même chose qu’une classe entière. Nous avons,par exemple, installé ce système au HQ. Ce haut lieu du coworking à Tours peut recevoir entre 2 et 300 personnes dans sa salle de réception. Pourquoi gaspiller l’énergie en ventilant toujours de la même façon ? Beaucoup de monde, une salle bien ventilée, peu de personnes, juste le minimum.

Le choix du matériel est essentiel. Nous avons fait le choix d’une entreprise spécialiste de la qualité de l’air depuis 20 ans et qui a connecté son produit et non l’inverse !

Pourquoi cela ? La qualité de l’air à ceci de complexe qu’au contraire de matériels communiquant en LoRa, il y a besoin d’énormément de remontées de données. Idéalement ? Toutes les minutes ! C’est pour cela qu’un capteur avec une prise d’alimentation est le plus adéquat pour suivre précisément ce niveau de CO2 en temps réel.

Pour finir, on pourrait penser que dépenser une telle solution pour le COVID est une perte financière puisque esperons le, on en viendra à bout d’une façon ou d’une autre. Cependant, le niveau de CO2 entraine d’autres inconvénients. Vous n’êtes pas sans savoir qu’après un certains temps les réunions sont soporifiques. Désolé, ce n’est pas qu’à cause de votre chef. Et je vous en parlerais dans un prochain article (ce teasing de dingue )