De la sécurité dans un bâtiment connecté

Depuis 5 ans que nous faisons ce métier, nous entendons régulièrement deux réflexions qui illustrent et la méconnaissance de la population sur le sujet mais aussi sa peur qu’il faut prendre en compte et à laquelle il faut répondre.

La première est :

s’il y a une coupure électrique, comment je fais pour ouvrir mes volets ?

c’est marrant de voir sur ce sujet que la peur prend le pas sur toute rationnalité car il est évident que volets connectés à l’internet ou pas, ils restent connectés à l’électricité. Donc, grande nouvelle, des volets électriques, domotisés ou non, ne s’ouvrent pas. C’est la coupure électrique la coupable, pas la connexion ! Fermez le ban ! 🙂

La deuxième, un peu plus intéressante, est :

mais si quelqu’un pirate ma maison à distance ?

Il est vrai que les excellentes séries Mr Robot ou encore Black Mirror en ont fait des épisodes qui peuvent faire peur.

La « domotique », jusqu’il y a peu, consistait à centraliser les volets ou effectuer une suite d’actions : « fermer les volets, les éclairages, ouvrir le portail » le matin avant de partir (j’en reparlerais dans un prochain article si celui ci vous a plus). Mais aujourd’hui, la technologie permet d’accéder à son bâtiment ou sa maison à distance. De nouvelles connaissances et compétences sont donc nécessaires et celles-ci se regroupe dans un nouveau métier : celui d’intégrateur. Sorte de médecin généraliste, il faut y connaitre un peu en plomberie sans l’être, un peu en électricité sans forcément l’être aussi. Mais il faut surtout un solide bagage informatique. Car la domotique aujourd’hui, c’est 5% d’électricité pour 95% de programmation.

smartome